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Balance ton baby-foot


Récemment lu dans un article:

"...le baby-foot peut être un premier pas dans la démarche de libération de l’entreprise et d’amélioration de la qualité de vie au travail. Bien évidemment le jeu en général ne peut pas créer à lui seul une véritable cohésion d’équipe mais il sert de base concrète avant de débuter des actions plus abstraites comme la volonté de créer une vision d’entreprise forte par exemple.

Améliorer la marque employeur:

Le divertissement que nous illustrons à travers le baby-foot dans cet article est une des clefs pour améliorer la marque employeur d’une entreprise. Relayer sur les réseaux sociaux la présence d’une salle de pause équipée d’un baby-foot peut donner envie aux candidats de postuler car il en dégage un esprit fun et libéré que les jeunes recherchent aujourd’hui..."

Ce "meuble" créait vraiment de la cohésion quand la bande à Jimmy (...celle de Laurent Voulzy), montée sur des Peugeot 103 et des Gitane Testi, investissait l'arrière-salle enfumée du café des Gazomètres. Esprit fun et libéré, etais-tu là ? Et puis, à la fin des années 80, il a quitté le troquet sur ses pattes grêles et colorées pour investir les incubateurs, les pépinières, les entreprises et devenir totem de la "cool attitude at work".

Quel fabuleux destin ! C'est comme si Dick Rivers s'était transformé en Richard Branson.

Damned ! Mais voilà une question existentielle se pose alors aux RH des grands groupes: que devient la marque employeur quand on a pas de baby-foot ?

Vous l'aurez peut-être compris: je n'ai jamais aimé jouer au baby-foot. Etant assez mauvais, j'ai encore en tête le bruit métallique de la "gamelle" que je prenais dans mes buts....plusieurs fois par partie, réveillant une tension entre équipiers. Compte tenu de mon niveau, on ne me courtisait pas vraiment pour prendre les poignées.

Une autre question se pose, alors: peut-on vraiment parler de cohésion d'équipe lorsqu'on évoque une activité se limitant à 4 personnes qui s'affrontent ?

Lorsque j'interviens lors de formations ou d'ateliers d'improvisation en entreprise, j'ai toujours le plaisir de rencontrer des réticents qui s'extirpent de leur douillette zone de confort et se révèlent à eux-mêmes, aux autres en s'amusant, des enthousiastes qui ne se connaissaient que par l'intermédiaire de mails, d'appels téléphoniques qui construisent des histoires ensemble, des bavards qui découvrent et apprennent à se servir de leurs oreilles, des imaginaires qui débordent pendant des égos écopent.

Et puis, il est temps de se quitter, avec des sourires, des mercis et souvent cette phrase: "c'est pas facile mais ça fait du bien".

La marque employeur scintille, les esprits et les zygomatiques sont détendus, la productivité est au top et le baby-foot attend, attend qu'on lui reprenne les poignées.

Je laisserai à nos amis canadiens, inventeurs du match d'improvisation, le mot de la fin:

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